Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 156 ) passer le temps de ses vacances auprès de ses proches, qui tous lui présentoient d'admirables exemples de vertu. Autoine, son frère aîné, depuis curé de Sainte-Cécile d'Ogenais, mourut en prédestiné dans l'aunée 17 89 ; Thérèse, sa sœur aînée, décéda, le 23 mai 1766, en odeur de sainteté, d'après la notoriété publique et la déposition de son père dans un journal écrit de sa propre main : ce père religieux finit une carrière édifiante à la fin de i 776, muni des sacremens, qu'il reçut avec de grands senti– mens de piété. Après quelques années passées au collége de Condom, le jeune Lauga, placé à celui des Jésuites à Bordeaux, y continua ses études, pendant lesquelles il développa autant de talens que de piété : ce dernier sentiment lui fit ap– précier le bonheur de sa situation, et, le 2 fé– vrier i 757 , dans sa dix-neuvième année, il entra au noviciat des Jésuites, et n'en sortit qu'à l'époque de la dissolution de cette com– pagnie, digne de tant de regrets. Rentré dans le monde, le bon jeune homme goûtoit auprès de ses respectables parens une société douce, agréable. Dans la gestion des biens domesti– ques, il se rendait utile à un père presque OC'."' e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=