Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( ,54 ) >1 dit-on, que vous voulez les sauver; il n'est ,, plus temps. >J. JI sort, un spectacle d'hor– reurs frappe tous ses sens; le sang, la mort, des cris plaintifa, des hurlemens affreux, <les membres épars. >i Jamais on ne vit tant de fureur et de cruau– té : tous les prisonniers sont frappés presqu'au même instant; quelques-uns parviennent à se sauver dans la foule, les autres sont mis en pièces. ii Le maire est ramené à la maison commune, où bientôt une scène horriblement dé;f olltanle succède à celle qui vient d'avoir lieu. Ces ho– micides, teints de sang, l'œil égaré, viennent déposer les bijoux, les assignats, les effets de ceux qu'ils ont égorgés; ils portent comme en triomphe des membres encore palpilans ll. Avec quelle inexprimable douleur j'ai re– tracé ces épouvantables détails! Vertueux évê– que de Mende, c'étoit peut - être Lm de tes memhres que ces carrnihales présentèreut ainsi comme une glorieuse dépouille; et le meur– tre affreux commis sur ta personne avoit été précédé d'une horrible agonie. Les airs avoient plusieurs fois retenti de ces noms respecta– bles et voués à l'extermination : cc Livrez-nous e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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