Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 150 ) scroit peut-être mieux de la ranger sur deux fil es, aux cl.eux côtés des chariots, afin de sou– tcni r la double file de l'infanterie ; le com– manda ut rcpond que cela est inutile' qu'il est sùr de son monde. 1) On arrive à Versailles. A la Patte-cl.Oie étoit une compagnie de grenadiers qui se retourne pour ouvrir la marche. »L'escorte prend la rue <les Chantiers, l'a– venue de Paris, la place d'armes et la rue de la Surintendance. Jusqu'à cette dernière rue, Je peuple ne faisoit eutenclre <pic des cris de 'Vive la nation! et de fortes huées contre les prisonniers. >l Conune l'agitation paroissoit plus vive en approchant de la rue de la Surintendance, le maire veut aller se mettre à côté des prison– niers; on lui fait obse rver que le penple se tranquilliseroit plutôt, en le voyant devant entre les commandans. '' Le maire et l'avant-garde passent la grille de l'Oraugcrie. On crie que les chariots des pri– sonniers sont arrêtés par la multitude. Le maire revient au galop avec le commandant eu se~ cond de la troupe parisienne. Ils trouvent le premier chariot un peu plus h;is qne l'hôtd de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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