Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 1 49 ) nemens arrivés la veille, et d'après le récit du maire et de plusieurs officiers municipaux. Ce magistrat, dont il faut de nouveau signaler le uom et les services à la postérité, étoit M. Ri– chaud, aujourd'hui conseiller de préfecture. « Le maire ayant proclamé l'arrivée des prisonniers d'Etat, reçoit l'avis qu'il se forme sur la route un rassemblement qui donne de l'inq,uiétude; il dirige aussitôt sa ma1·che vers Jouy, accompagné des officiers du détache– ment de l'escorte, et de plusieurs ofiiciers de la garde nationale : il rencontre à moitié chemin l'avant-garde et les commissaires Ùc la com– mune de Paris; ces derniers lui disent qu'ils attendent les prisonniers à l'entrée de la ville. Il continue le chemin j.usqu'à Jouy, parle a11 maire de ce bourg, s'informe s'il n'y a pas un chemin pour aller à la Ménagerie; on lui ré– pond que le chemin n'est pas praticable pour l'artillerie et les chariots. Les Parisiens disent qu'il faut passer par Versailles, que l'escorte est assez forte pour résister à un attroupement de vingt mille hommes ..... L'escorte pi·en<l la route de Versailles; près d'entrer dans la ville, le maire observe au commandant qu'au lieu de faire marcher la cavalerie devant et derrière, il e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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