Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 1 47 ) >J senti rois seule. J e suis, av ec le plus profond >i respect, votre très .humble et très-obéissante >i servante, L EN0111 )) • N'est-ce pas rendre uue justice parfaite à la mémoire du hou évêque, ciue de recounoître la part qu'il eut aux actes de vertu <le ses com– pagnons <l'i nfortuue "? M. Charrier -Duhreuil, âgé de vingt et quelques années, étoit lieute– nant dans le régiment de la Reine; dénoncé par son domestique , il fut anêté et conduit dans les prisons d'Orléans. Ce bon jeµne homme étoit tout à la fois zélé serviteur de son Dieu, fidèle serviteur de son roi, et même d'une piété tendre et fervente. Sa digne mère s'était transportée à Orléans , pour avoir la consolation de voir encore une fois son ver– Tlieux fils a vant qu'il allât mourir; il lui dit : t< Ma bonne mère, je m'att ends à périr, et je H m'y prépare par la réception des sa<.:remens; >i c'est toute ma consolation : priez le Seigneur ii pour moi ii. Apt'ès que M . de Castellane eut subi une <létcution de plus de huit mois , arriva l'ordre de transférer .1cs prisonniers à Versailles. Douze cents l1ommes, di ts J}/ar– seillois~ commandés par un Américain nom– mé Fournier, et six cents hommes du régi- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=