Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 146 ) >1 même, Mouseignenr, je saurais me le pro– ,, curer par d'autres. De gràce, ordonnez...;moi ,, ce que je pourrois faire pour vous; ne me » diles pas de former des vœux, d'intercé<lel' >i le ciel pour votre délivrance; je ne cesse de >1 l'implorer pour cela. Ah! si j' étois exaucée, » vosfersseroient rompus; ceux qui voudroient >l encore en augmenter la pesanteur, ren– >J droient hommage à vos vertus, et vous fe– >J roienthien vite jouir d'une liberté dont vous » faisiez un si bon usage. On est venu me dire >i tout à l'heure que vous ne partiriez point, " que l'ordre en était rendu. Si ceùe bonne >i nouvelle étoit vraie, elle se confirrneroit >i promptement, et je le désire trop pour m'en » flatter; ma sœur se joint à moi , pour vous >> offrir ses vœux et son respect; elle partaf o » bien toute ma sensibilité sur votre position. ,, Voilà qu'on m'assure que l'ordre de votre » départ est porté; je frémis que ce 11e soif 1> trop certain, et j'attends avec la plus viye >> impatience un messager qui doit m'être en– >i voyé du département, à l'arrivée du cour~ » rier porteur du décret. Ah! Monseigneur, si >i ma douleur, si le vif intérêt que vous m'ins– » pirez pouvoit alléger vos maux, je les res- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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