Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

J' seroient moins pénibles, si je pouvoi.s vous n exprimer combien j'y suis sensible, surtout )J si j'étois assez heureuse pour vous être utile. Ji De grâce, Monseigneur, rnette:.i:-rnoi à même tl de vous prouver mon zèle. Il seroit possihle Jl que, dans cette malheureuse circonstance, JJ je pusse vous être b<:mne à quel<1ue chose. )J Ne m'épargnez point, je vous en conjm·e; >l ce sera une marque de bonté dont je sens >i d'avance tout le prix. Ce sera me rendre le » plus grand service, que de me mettre à même >> de vous servir; ce sera adoucir mon sort, je Jl vous le jure; je n'aurois plus à me plaindre de >l l'impossibilité où nous sommes, ma: sœur et >i moi, de rejoindre ma mère, et de la nécessité >i d'habiter le plus triste séjour, si je puis vous y >i être utile; ce que je ne pourrois pas par moi- émettre un vœu dont l'accomplissement souriroit à mon cœur comme aux vôti·es: qu'un simple mais tou– chant monument érigé dans le cimetière de la paroisse de Saint-Louis, sur les cendres des honorables victime~, atteste à la postérité les regrets des pieux habitans. de Versailles, et les larmes qu'ils ont données et qL1'ils don– neront long-temps encore à leurs frères bien-aimés, Îm· molés, malgré tous leurs efforts, avec une atroce bar– barie. JO e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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