Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 144 ) )J que je partage bien vivement les nouvelles ,, horreurs qu 'on vous fait soufft·ir. Elles me d 'assassins étrangers à la ville. Les 1nembres de l'asso– ciation expiatoire établie dans cette paroisse, écrivoient à M. Richaud la lellre suivante : " Monsieur 1 en ren– » dant les honneurs fun èbres aux infortunés prisonniers • qui ont péri victimes de la fureur populaire, le 9 sep– ,, tembre 179 2 , nous n'avons pu oublier que, premier » magistral de cette ville à cette fatale époque, vous " leur avez fait un rempart de votre corps, et que ce » n'est qu'après des efforts surhumains de voire part, » attestés par l'état d'évanouissement dans lequel on a ,, été obligé de vous emporter 1 qu'ils ont succombé sous » le fer de leurs assassins. Le souvenir d'une conduite ,, au ssi honorable nous fait un devoir, Monsieur, de ., vous inviter particulièrement à assister au service anni• ,, versaire que nous ferons célébrer ponr ces illustres pri– ,, sorrniers , et à venir joindre vos pri ères à celles que nous » adresserons à Dieu pour le salut de leurs :imes, etc. n. Pendant cette cérémonie funèbre, on lisoit l'inscription suivante, placée sur le portail de l'église de Saint-Louis de Versailles: f/ ict.imis _4 urelianen.sibus Qurulraginta qu."1tuor lmpiè macla li$, Contrll municipos ac ciµes Jllagnâ vi reluctantes, .Sicariis advcnis prœvalentibus. Lecteurs humains, compatissans, laissez - moi donc >1 seroient e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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