Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 140 ) " on est en prison ponr une si belle cause >J. Atterré de cette apostrophe, l'évêque d'Or– léans rougit et ne répolld pas d'abord; un mo– ment après, il essaie de s'excuser surles exem– ples de l'archevêque de Sens et de l'évêque de Viviers. « Prenez pour modèles , réplicp1e à ll l'instant l'é·;êque de Mende, l'archevêque >i d'Arles, l'évêque de Clermont, celui de » Saint-Paul, et tant d'autres sur la trace des– » quels on ne risque jamais de s'égarer; et >i vous terminerez votre carrière comme un >i apôtre >i. La réplique couvre le coupable pontife d'une confusion plus grande; il change . de conversation, et l'entrevue se termine par ces cornplimens d'usage dans le monde. La longue captivité du prisonnier de Jésus– Christ à Orléans, ne fut pas sans doute infruc– tueuse pour la cause du ciel et pour la conver– sion des pécheurs; ce que nous avons raconté jusqu'ici répond des nouveaux efforts qu'il fit pour le salut de ses frères. Dans le dépouille– ment des lettres ou effets trouvés sur les vic– times massacrées à Versailles, le 9 septem– bre 1792, nous avons recueilli la lettre sui– vante, signée par une femme sensible, qui se nomme Lenoir. Nous avons inutilement cher~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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