Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 155 ) ,, du scandale que vous lui avez donné, après >1 quoi vous terminerez votre messe. Si l'on » vous demande qui vous a porté à cette dé– >> marche, et que vous n'ayez pas le courage JJ de répondre que c'est le repentir, vous pou– ,, vez dire que c'est moi. Relevez-vous, Mon– ,, sieur le curé ,, . M. Charbonier, ce vieux et foible vieillard, venoit d'entendre son juge; mais aussitôt il retrouve son père, et. Je père le plus tendre, dans les soins affectueux du pon– tife, dans l'empi·essement avec lequel il lui fait donner à diner, et le recommande aux bien– yeillantes attentions d'un de ses parens. Cette ferme et noble conduite attira une foule d'ennemis à l'évêque de Mende. On l'ac– cusa de conspirer contre l'Etat. L'infàmeMarat, dont le nom, comme celui de Robespierre et de ses pareils, deviendra une violente injure à nos derniers neveux , eut l'impudeur de pu– blier dans son journal d'horribles calomnies contre le respectable pontife. Mais, fort du sentiment d'une conscience pure et sans re– proche, brùlant de zèle pour la conservation de la foi dans son diocèse , le successeur des. apôtres restoit toujours à son poste, malgré <le virulentes et continuelles attaques : les en... e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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