Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 131, ) » vous n'en êtes pas un , répliqua l'évêque; JC ,, leur ferois tort de vous reconnoitre pour tel''. Interdit et confus , le cul'é pleure et se jette aux genoux de son supérieur. Prenant alors cet air apostolic1ue qui lui convenait si parfaitement dans les occasions importantes, celui-ci re– prend la parole. « Monsieur, lui dit-il, puis– JJ que celui qne je vous ai adressé n'a pas réussi » dans la mission que je lui avais donnée, JJ voyons si je serai plus heureux Ji. Il parcourt la constitution civile du clergé dans toutes ses parties, en fait connaître les erreurs, en si– gnale les hérésies, et, terminant, il adresse au curé toujours pleurant à ses genoux, ces pa– roles : cc C'est avec plaisir que je vois le repentir n peint sur votre front. Le mal que vous avez JJ fait est d'autant plus grand que vous êtes » vertueux et révéré comme tel. Retournez J> dans votre paroisse, allez vous enfermer J> dans votre appartement. Je vous défends de » dire la messe cette semaine, et d'adminis– J> trer les sacremens à qui que ce soit au » monde, parce que vous en êtes indigne. Di– l> manche prochain , après l'introït) avant d'em· '' brasser l'autel, vous monterez en chaire, ;) vous demanderez pardon à votre paroisse e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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