Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 152 ) qu'à rendre la vie agréable à tonte sa maison. En 1789, des factieux s'étant attroupés, se présentèrent la baïonnette au bout du fusil, pour le forcer à souscrire un acte entièrement contraire i1 ses intérêts. Il le signa sans pro– noncer une parole~ et le lendemain se retira à sa campagne de Chanac. Là, considérant que l'orage se fop110it, que l'on s'efforçoit surtout d'anéantir le clergé et de détruire le christia– nisme , il se fit un devoir comme une douce habitude d'attirer les ecclésiastiqués auprès de sa personne, lle les instruire, de les encourager et de les fortifier. La constitution dite civile du clergé ayant été publiée, l'évêque de Mende est sommé, par le direçtoire de son départe– ment, de prêter le serment qui s'y trouvoit prescrit. Il offrit en vain de faire celui qu'avoit inntilemellt proposé le pieux évêque de Cler– mont; mais celui de Mende joignit à son offre une lettre si parfaite, soit pour la conviction de l'esprit, soit pom le sentiment du cccnr~ qu'elle excita foilmir<ttion des membres du directoire qui lui étaient l~ moins favorables. Dès ce mo– ment l'homme de Dieu mit tous ses soins à con· noître et à éclairer la façon de penser des pas– teurs de son diocèse. Le heau mandement cru'il e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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