Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 1 !>.g ) excellentparent. ~l se montroit,le bienfaiteur de sa famille, en lui distribuant les revenus de son patrimoine; mais il en demeurait là, ayaut sou– vent sur les lèvres cette sainte maxime , que les biens ecclésiastiques sont l'apanage des pau· vres; aussi ne se permettoit-il jamais de leur en dérober la plus légère portion. Mais nous l'avons peint comme un graud du monde, magnifique dans sa maison; voifa, je dois l'a– vouer sans détour, une tache à sa mémoire; et je n'alléguerai point pour l'affoiblir, encore moins pour l'effocèr, qu'il étoît persuadé que cette sorte de pompe convenait au rang dans lequel la Providence l'avoii placé: c'est une illusion que l'homme de la• droite du Seigneur se faisait à lui-même; il n'en étôit pas moins le constant et généreux protecteur <le toutes les 1 infortunes. Avec ce faste extérieur, ses besoins personnels se réduisaient à peu de chose, et il ne cessa jamais de songer admirablement à tous les besoins de son diocèse. En périssant illaissa un projet de testament dans leqüel il étahlissoit l'hôpital son héritier. Il est vrai qne ce projet n'étant pas signé, est resté comme non avenu; mais il n'en découvre pas moins ses sentimens les plus intimes et lespremiers besoins de son cœur. 9 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=