Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 127 ) rien obtenu, ce fut à ses frais qu'il fit construire la belle maison et l'église quel'on voit encore aujourd'hui. L'hôpital rnanquoit de linge, de lits et de médicameus; il étoit trop étroit, et d'ailleurs situé dans un quartier malsain. Il le pourvut de linge et de lits, établit une pharmacie, acheta les maisons qui l'environ– nent, le garantit des accidens du feu, fit hîi.tîr la partie que les dames occupent, disposa tout le reste de l'édifice dans un état convenable, y fit venir des eaux, et forma le beau jarclin qui l'entoure, et qui seul lui coûta quarante mille francs, parce qu'il étoit nécessaire d'a– battre les remparts de la ville, qui interceptoient la circulation de l'air. La plupart des jeunes gens qui, dans le dio– cèse de Mende, se destinent à. l'état ecclésias– tique, n'ont qu'une fortune très-modique. Pen– dant tout le temps qu'ils passoient dans le sé- 111îuaire , M. de Castellane payoit leur pension; mais, afin de ménager leur délicatesse, il leur foi soit signer un engagement conçu dans ces termes : « Je décla1·e <levoir à Mg•·. de Castel– >J lane la somme de . . .. , que je promets de lui ~ r endre,lorsqueje posséderai un revenu annuel " de mille francs ii. Cet excellent pasteur avoit e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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