Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( I 2() ) Obligé de <1uitte1· Je presbytère pour faire place à. l'i11trus, et après a'roir habité quelque temps sur sa paroisse, l'homme de la droite du Très-Haut crut qu'il étoit prudent de se fixer hors des limites que son cœu~· chérissoit, mais de s'établir assez près pour se dévouer aQ service de ceux de ses paroissiens qui vou..,, droient recourir à son ministère. En 1 79:;i, au commencement des scènes d'août, il demeurait sur !'Estrapade, et un jour où il conversait avec son ami le curé de Ne– vers, pasteur réfugié 1 les satellites du crime se présentèrent pour l'arrêter. Voyant à leur tête un de ses paroissiens, à qui il avait i·endu deux fois un service éclatant : <c Quoi! lui dit li l\1. Gros, c'est vous, mon ami, à qui deu~ ll fois j'ai tendu une main secourable qui voui ll êtes chargé d'une pareille commissiou ?..... . li Mais cédons à la force ..... Partons 1>! Le lieu où fut conduit le confesseur de Jé.. sus-Christ, étoit le séminaire de Saint-Firmin, rue Saint-Victor, situé snr la paroisse et asse~ près de l'église de Saint-Nicolas-du-Chardon.. net, lieu p1ein des souvenirs de saint Vincent de Paul, et oii déjà se trouvoient détenus un grand nombre de prêtres fidèles. Quels furent e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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