Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 119 ) » jamais oublié ce que je dois au Dieu dont >> j'ai le bonheur d'être ministre, et à la pa– >> roisse dont j'ai l'honneur d'être curé. Je vous >> prie de regarder mon nom comme n'ayant J> été jamais effacé de la liste de ceux qui out ;i souscrit à cette délibération, ou de permet– » tre au moins que j'y sois inscrit de nouveau, >> et sans retour H. Ceite démarche solennelle devint pour celui qui la faisait une source de persécutions c1u'il soutint jusqu'à la fin, mais avec cette fermeté généreuse dont il avoit promis de ne plus se départir. En 1791, il étoit en chaire, instruisant son peuple avide de l'entendre, lorsque l'in– trusion et le schisme alloient dans un mo– ment souiller une église vierge, puisque tous les membres de son clergé restoient cons– tamment attachés aux saines doctrines. Forcé d'interrompre son instruction, et de céder aux cris d'une multitude égarée qui faisoit irrup– tion dans Ja maison du Seigneur, le pasteur descendit de chaire, après avoir fait entendre ces paroles qui sont encore gravées dans la mémoire de plusieurs de ses auditeurs. «La >l parole de. Dieu est donc enchainée!_ .. >>. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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