Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 117 ) les yeux pleins de larmes et avec tootes} ~s marques de la plui. vive recomwisSùnCe ! Il m'a– voit pénétré d\m respect profond envers sa personne; ce fut, pour le philosophe converti, une bienheurei.:.s.e jouissance, ce fut pour nous pn jour de fête et de bo.nl1eur, lorsque nous nous vîmes admîs, par la médiation de son fils spirituel, dans la société de l'abbé Gros : avec quelle tendresse il contemploit Sôn élève; ses yeux étoient animés, pleins de feu ; il sem.· bloit lire sur le front de son an1i, non-seule– ment le bien qu'il avoit fait, mais to.ut celui qu'il devoit faire encore, et long-temps même après lui, par d'exceHens ouvrages: je ne dirai pas les fruits que noùs aurions pu retirer nous– mêrnes alors de cette précieuse connoissance; hélas! nous n'en étions pas dignes. Et voilà cependant, tant il y a tle danger à compter sur ses forces; voilà que l'ahhé Gros, membre de l'assemblée constituante , étoit presque tombé sous son funeste empire! A près avoir signé avec le côté droit la déclaration t1u 15 avd 1790, en faveur <l.e la religion ca~ tholîque, il fut conduit ~1 sa section,. où on lui· reprocha une démarche qu'on se plut ~t qnali~ fier comme une preuve de hajuc po.ur le pcn-· e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=