Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( i 16 ) yxi.roissîens comme un père, qu'il chérîssoit sur– tout les indigens, comrne h mère la plus tendre chérit sa jeune famille; sou naturel, entraîné pa1· l'amour de la paix, le rendit momenta– nément, je ne dirai pas trop facile, mais malheureusement fort coupable. Avant nos cruelles dissentions politiques et religieuses, il s'étoit constamment montré l'homme selon le cœur de Dieu; son zèle plein de lumières l'avoit fait lutter avec un grand succès coutre l'impie et toutes ses ruses. Nous avons, dans notre jeunesse, connu un trop fidèle adepte des Voltaire, des d'Alembert et des Diùerot : doué de beaucoup <l'esprit, orné <le belles con– noissances' il avoit été caressé d'abord et .bien· t-Ot.séduit paî· les chefs de la secte philosophi.... que. La Providence, admirable daus ses voies, lui fit rencontrer l'abbé Gros; - ses manières affables, son esprit insinuant, son nH?rite, tout lui donna <le l'attrait pour le fervent ec– clésiastique; il ne pat lui refuser ni son cœur ni sa confiance; ses erreurs furent vidorieuse· ment attaquées, et dans peu de temps, rendu à la foi de ses pères, il en est devenu, parmi nous, l'un des plus célèbres défenseurs. Que de fois il me parla de son respectable Ananic, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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