Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( u4 ) docteurs les plus généralement estimés, et se vit même chargé de l'enseignement public de la théologie au collége de Navarre. Il exerça pendant plusieurs années cette irn portante fonction, au milieu de plus de deux cents élè– ves; et ce qui fait j ustemeut honneur à sa ca– pacité comme à ses vertus, il joignit à cette place le gouvernement du séminaire des Trente· Trois, dont il avoit été uomrné supérieur par le forme et austère de Beaumont, archevêque de Paris. Connaissance approfondie de la théo– logie dogmatique et morale, de l'histoire ecclé– siastique et du droit canon, simplicité et austé– rité de mœurs, gravité et douceur de caractère, plénitude de l'esprit sacerdotal, habileté dans l'art si difficile de diriger les ames, voilà ce que n'ont cessé d'admirer en lui ses nombreux disciples, et ce que se rappellent encore tous ceux qui ont eu le bonheur de le connoître. En I 788, il fut appelé parle pieux et charitable <le J uigué, nouveau pontife de la métropole, au gouvernement de la paroisse Saint-Nicolas-du– Chardonnet; il fit d'inutiles efforts pour éviter une charge qu'il méritoit d'autant mieux de porter qu'il s'en croyoit plus indigne. Le bon curé ne tarda pas à réalise1· les espérance• que e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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