Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier
{ Ill ) 1> Paris, continue M. l'abbé Barruel, que le » peuple, en voyant paroître son apôtre, de– " manda à haute voix qu'il vécût.. Les hour– -J> reaux le lâchèrent. Le peuple le poussoit,, .,, lui crioit : Sauvez-vous; et il étoit déjà hors 11 de la foule : déjà même il étoit parvenu ,, jusque dans la rue Ùe Bussy. Mais on l'avoit J> fait suivre; des femmes crient : C'est le » confesseur du Roi! Il est ressaisi. M. Lenfant » lève les mains au ciel : Mon Dieu, je 'Vous ;" remercie de pouvoir vous offeir ma vie:> ·), comme 'Vous avez <iffert la vôtre pour moi : » ce furent ses dernières paroles. Il f:e mit à » genoux , et expira sous les coups <les hri– -,, gands 11. En même temps les hommes de la ·mort immolèrent l'abbé de Rastignac, et ces ·deux ames pures se réunirent pour chanter l'éteroel alleluia devant l' Agneau sans tache. Erlpulsti me de tcmpore iniquo, proptcreà confite– 'llor, et laudem dicam tibi et benedicam nomini Do• ·mini. Ec:cl. Lt. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)
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