Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

(HO} pleine de vigueur. L'un et l'autre se :trou ... :Voient dans la même chambre. « A dix heu- 11 res, le lundi 3 septembre, ·nous raconte un .» témoin échappé comme miraculeusement l1 à l'holocauste, l'abbé Lenfant et rabbé de >1 Rastignac parurent dans fa tribune de la ,, chapeJle qui nous servoit de prison. Ils nous a.i an11oncèrcnt que notre dernière •heure nr– "1 rivoit, et nous .invitèl'ent de nous recueillir ~' pour recevoir leur bénédiction. Un mou– » vement électrique qu'on ne peut définir ~1 .nous précipita tous à genoux et les mains ~> jointes; nous la reçûmes 11. Selon les rela• tions diverses publiées suries premières jour.-. nées de septenrbre, les bourreaux a:voient or– ganisé une sorte de tribunal que présidoit le l10mmé Maillard. Revenu du massacre des .Carmes, et les mains dégouttantcs de sang, au·.comité civil de l'Abhaye, où l'on délibé– ;roit au milieu des cadavres, cc Que faisons– » nous ici? s'écria-t-il; aBons à la prison tout à ,, côté 11. L'abbé Leufant est appelé, et paroît, .dit l'historien du clergé à cette fameuse époque, _iavec le cahpe de la résignation, tel qu'il se -montroitdans la chaire évangélique annonçant ~•u ptlupleles vérités saintes. cc On nous .a dit il e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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