Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier
( l~) Z. la c-0qr, à Paris, dans la ptovince, chez l' é· tral!ger,, partout c'étoit la plus nombreuse c.~une la plus brillante afiluence. Combien ne pourrions1-nous pas joindre i<::i d~titres à sa gloire! Mais cette grande célébrit6 qui suiv<:>it partout l'@rateur des souverains et des peuples, étoit-ce bien le fruit qu''il eût at.. tendu <le ses éloquentes prédications? Le soup• çonner un moment, serait injurier sa mémoi. :re;, et, si nous voulons apprécier les motifs qui l'ont fait tant de fois reparaître dans la chaire chrétienne,. ne nous contentons pas de l'entendre, de le voir, de le contempler, re– traçant en sa personne des mœurs apostoli– ques. Non, pour le bien juger, ce vénérable ministre du sanctuaire, ce n'est point assez ~ le voir vivre au pied des trônes, chéri des $Quverains, béni et révéré des peuples, il faut surtout le voir mourir. Le père Lenfant dut, plus que beaucoup d'autres disciples de Jésus– Christ, périr dans les camps du Seigneur ; iJ faisoit depuis si long-temps la guerre aux pas– sions du cœur, aux erreurs de l'esprit; depuis si Jong-temps il luttoit contre ce torrent d'ini· quités qui menaçoit son siècle de tomber dans l'abime. En un niot, ce ne sont plus des ti- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)
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