Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier
{ lOÔ ) J)iderot et d'Alembert suivirent,_ à Saint-Sul.. pice, un carême entier qu'il y prêcha ; et ce f~, après avoir entendu le .sermon sur la foi, que ~e premier dit à l'autre, en présence de M. de Tersan, curé de cette paroisse : c< A près ua »sermon semblable, il devient difficile de rester )J incrédule ». Le père de Neuville entendit s.on confrère, en 1775, à Saiut-Germain-en-Laye, et dit ensuite :. «Je suis consolé de mourir, Clil n laissant après moi un si beau talent''· Le bon roi Stanislas le .retint à Lunéville, pour qu'il y prêchât en sa présence diverses stations. .L'impératrice Marie-Thérèse l'appela à Vienne, .et soubaitoit l'y fixer. Il y prêcha trois Avents et trois Carêmes, et cette princesse y assista avec l'assiduité la plus édifiante. Elle voulut tenir de lui des copies de ces mêmes ser– mons, et on les conserve encore aujourd'hui dans sa bibliothèque. Quand il prit congé de l'impératrice, elle lui dit : c< Vos sermons ont >> fait autant de bien à mon ame que de plaisir »à mon esprit» .Et elle lui fit présent de son por– trait peint sur une riche tabatière. Louis XVI et sa cour ne se !assoient point de l'entendre; l'infortunée Marie-Antoinette aimoit à l'ap– peler son prédicateur. Partout où il prêchoit, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)
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