Gassier, Jacques : Observations sur la véritable constitution de la Provence, au sujet de la contribution des trois ordres aux charges publiques et communes

PART. I. HAll. Ir. ./ ( 94) de Megieurr: du Clergé & de la Nobleffe; & qu'ils doivent Jubvenir à tant de frais qui ne pourront être tirés a'e- la Jùbftance du Peuple, au moins de trois ou quatre cens écus pour chàque Ordre" aux menus frais d~ l' artill erie: Jubvention .fz lép;ere ~ qu'elle ne devroit êlle n1~{e en difpute. On fent cOlnbien ce trait tué .. riroit cl' être ll1is fous les yeux des leaeurs qu'on eft bien-aife d'infiruire fur la quefiion des contri– butions. L'Affèffeur d'alors connoiffoit trop bien le regles, pour ne pas fentir que fa detnande étoit con traire à la Confiitution. Il delna~doit des fecours, non à titre de droit & de jufiice, l11ais à titre de fave.ur & de cOlnnlifération. Il fe fondoit fur la Inifere du teIns & des Peuples. Il s'appuyoit fur la 1110dicité des fecours réclalnés. Si dans ces circon{: tances & fur ces lnotifs la Nobleffe fe fÎlt prêtée aux vues de 1'Affeflèur, COll11nent p.ourroit-on [e refufer à dire que cette contribution auroit été vo– lontaire, COlnlne celles qu'elle avoit faites en l 374· & pendant les troubles occafionés par la révolte du Vicolnte de Turenne? Mais. à cette époque de 1596, tous les Ordres du Pays étaient également Inalheureux.. Les biens du Clergé étaient pillés & dévafiés par les Héré– iques ; les Nobles oblig,és d'être toujours en ar - e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_007

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