Gassier, Jacques : Observations sur la véritable constitution de la Provence, au sujet de la contribution des trois ordres aux charges publiques et communes

(9° ) ~~~ royales, & non celles des S igneurs qui farInaient ::~~;I~' & forment encore des patrimoines? Il faut néan– Inoins en convenir; qu lque droit qu'eût la No– hleffe de ne pas entrer dans cette contribution, elle y donna [-on confentelnent libre & volontaire. Elle confentit à payer 3000 live fur la [ülTIrne de 30000 à laquelle l'extinétion de ces Offices avoit été fixée. Cette fOlTIlne fut effeél:ivelnent payée, parce que les Nobles avaient donné là-delfus des paroles (1) à la Reille Inere ; & le Gouverneur de la Province fe fervit de c tte circonfiance, pour engager la No– hleffe à délibérer & con[OlTIlner la contribution des . 3000 live Cela fut fait volontairement, fans tirer à conféquence; & quand enfuite en 1640 il fut quef: tian d'éteindre les Offices, dOl1t la création avait fait tant de bruit en Provence, la Nohleffe déclara que les Offices créés à l'avenir, ne pourraient pl us concerner que les Jufi:ices royales, & non celle -----------------------,-- (1) On expofe dans ·Ia délibératÎ.on de la Nobleffe, du 18 Juillet 1 584, que M. le Grand Prieur a écrit que les fleurs Syn·. dies ne faffint faulte de apporter les Inille . écus [ols, lef1uels par délibération de la Nobleffi derniér~ment tenue à Salon FURENT PRO– MIS à la Royne mere du Roi, pour, &c. Regifl. ') fol. 205 &– 206. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_007

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