Gassier, Jacques : Observations sur la véritable constitution de la Provence, au sujet de la contribution des trois ordres aux charges publiques et communes

(~89 ) Cette différence ea une propriété, un patrilnoine ~ .. ~~~; r. ·11 L fi cl F· r. cl PART. III. P our les ramI es. a conver 1011 es IerS ou es CHAP. YI. hi 18 110bles en rotures, le ferait clifparoÎtre à ja- tuais. Et quels feraient les effets de cette opéra– tion, lIon feuletnent inique, Blais atroce? Elle gro.c. lirait d'un cinquantietne, tout au plus, la maffe des biens impofables; & d'autre part, elle anéan.' tirait, avec nos propriétés, les hypotheques & les droits de tous les tiers Întéreifés à leur conferva.. tion. Elle détruiroit encore l'organifation fonda.. Inentale de notre Confiitution, fuivanr laquelle le f.econd Ordre ne peut être comparé que de Gentils' hOtlllnes poffédans-fiefs (1). ( 1) Il relle une derniere reifource aux moteurs de nos divifions~ C'efi celle de faire lutter la Nohlelfe fieffée, avec celle qui ne l'efr pas; I~s Gentilshommes fieffés qui ont leurs preuv~s, avec ceux de cette claffe que des ohftacles particuliers & paifagers ont em– pêché de les remplir. La naiffance, dit-on, Re conftitue-t-elle pas la N ohlefre? Et comment les vrais Gentilshommes ne feraient-ils pas adtnis dans les Affemhlées de la Nation, au banc des Nobles, en cette qualité? D~où vient, a·t·on dit encore, cette différence entre le Seigneur fieffé qui a fait {es preuves:J & le Seigneur :fieffé qui ne les a pas faites? La Confiitution va répondre pour llOUS. On n'a qu'à la bien méditer. L'Ordre des Seigneurs ou de la Nobleffe n'a jamais été repr~ 1 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_007

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