Gassier, Jacques : Observations sur la véritable constitution de la Provence, au sujet de la contribution des trois ordres aux charges publiques et communes

(~80 ) » Mais cela n'arrivera pas. Les mouvelnens déré.. l' ~ltu T. II f. l' . . , CHAP. VI. g es , quoIque combInes, d'une foule de Municipa- lités, & les efpeces de feux phofphoriques qu'on voudroit faire prendre pour .celui de la fédition, n'en impofent à perfonne. Les différences qui fe trouvent dans les vœux des COlnll1unautés, ne font que tout autant de pieges qu'on tend à la Patrie COlTIlnune. Les unes attaquent les droits du Clergé, d'autres la prérogative des Fiefs; quelques-unes les privileges de la ville d'Aix; lnais fi la Confii– tutio!l efi enta_née par quelqu'u!l de [es côtés, ne faudra-t-il pas, de proche en proche, la ré[oudre en entier dans le moule du troifielne Ordre, ou pour lnieux dire, de fes Inoteurs? Encore un coup, cela n'arrivera pas. La force de nos preuves & la jufiice de notre Roi, nous donnent là-defIùs une entiere fécurité. Que devien– droit l'Ordre de la Nohleffe, repré[enté par les Fiefs, fi ces mêmes Fiefs tomboient en roture? Le fecond Ordre de la Nation celferoit donc d'exifrer! Cet Ordre efi pourtant cOlnpofé, dans fa prefque totalité, des de[cendans de ces Inêlnes Gentilshom– llles polfédans les Fiefs de Provence, qui devinrent François en 1481 (1), qui renouvellerent leur fer- -= -- ( 1) Les Seigneurs qui affifierent aux Etats de 1482, font a e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_007

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