Gassier, Jacques : Observations sur la véritable constitution de la Provence, au sujet de la contribution des trois ordres aux charges publiques et communes

1 ( 35 6 ) th ; érahliffemens, même confiirurionnels , qui contrarient PART. lIT. 1 dr·t t l & l' cl b'le '/ Dl' " e 01 na ure or re pu le. e a VIent un HA!'. v. nouvel Ouvrage (1) qu'on vient de lancer, pour nous apprendre qu'il faut brûler titres & chartres, & non maintenir la Confiitution telle qu'elle eft, Inais la créer telle qu'elle devrait être. On y dit, 9. 6, que le Tiers-Etat efl la Nation.J moins le ClerB'é & la NoblejJe. Ne peut- on pas en dire autant de chaque Ordre en particulier? Ne farInent-ils pas la Nation lTIoins les deux autres? Ne devrait-on pas le di~e à plus forte rai{on. de chacun des deux Ordres qui prilnitivelnent COlnpo– [oient la Nation entiere, à l'excluflon du troifielne? Mais ce lnO! , quoiqu'il1utile & peut-être tuaI-adroit, , '1 cl ' prepare un argulnent qu on a vou u ren re tres- ilnpofant. Le Clergé fera cOlnpofé de deux ou trois cent Inille individus. Suppofez-en tout autant dans l'Ordre de la Nobleife. Doublez ce 1101nbre, fi vous voulez, & raifonnez fur les deux prelniers Ordres, COlnlne s'ils faurniifoient un . ou deux ll1illions de perfannes. Il refiera' toujours vingt-quatre Inillions d'holTIIUeS dont le troifielne Ordre fera cOlnpofé, qui (1) ConGdérations très-inlportantes pour l'intérêt du Tiers~Etat'­ adreŒées allX Peuples des Provinces. 1 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_007

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