Gassier, Jacques : Observations sur la véritable constitution de la Provence, au sujet de la contribution des trois ordres aux charges publiques et communes

(35 1 D ·trouve des vérités fondalnentales, lnême les titres de notre union à la Couropne; titres formidables & terralfans contre les fyfiêlnes novateurs, ten ans à changer la Confiitution & les droits des Ordres. L'Auteur paraît penfer que la reprife de nos Etats le Roi demandait 1 500000, outre le _oublement du taillan. Les Etats délibererent cl 'offrir les 1500000 liv., fous les conditions y exprimées. C'efi dans ces Etats que le Canful de Tarafcon Ce leva pour foutenir que le Clergé & la Nobleife devaient entrer dans la contribution de cette levée paifagere. Ce Député recon· noiroit pourtant que les biens nobles n'étaient pas fournis aux tailles. Sa motion était inconféquente, autant qu'attentatoire à la Confiitution. Tous les Députés des Comm nes déclarerent pour– tant y adhérer. C'était probablement un coup monté. Les deux premiers Ordres réGfierent à cette entreprife, dont le mouvement fut calmé tout de it1ite, en convenant que la Inotion aurait l'effet d'une ·protefiation. Les Etats délibérerent, & firent de fuite un traité portant offre des 1 500000 liv., auxquelles les COlnmunautés qui fe prétel doient exenlptes n contribueraient pas, & fauf au Roi d'impofer ces COffilnunautés exemptes comme il le trouverait bon. l'hais ce traité ne fut pas ratifié 1ar le Roi, qui fit demandor detlx millions aux Etats de 1632, qui furent forcés d'accorder effeéhvement les deux n1i.llions, fous la déduéhon des fommes déja pJyées en e écution du tr=lité de l'année d'auparavant. Ces Etats furent tranquilles. Oil y reconnut fans balancer que la [omn e dé– libér 1 e devoit être levé_ en entier fur 1~ feux. Ar T. III. CHA!'. V .. Pag. 37. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_007

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