Gassier, Jacques : Observations sur la véritable constitution de la Provence, au sujet de la contribution des trois ordres aux charges publiques et communes
(273 ) Quant aux ports, ll1ôles, & ouvrages fur la Du- 1 .. r 1 1\ C b· PAR. T. II. rance, es prinCIpes lont es ll1elnes. es 0 Jets en- CFIAP. XlII. trent difficilement dans la cOll11nunion générale des feux. Les Seigneurs locaux peuvent faire des offres; ils en font quelquefois pour favorifer ces établifièlnens. Tout cela n'eft que volontaire &de plus particulier. Jainais la généralité des Fief~' n'eft entrée dans les dépen[es de cette nature: & cOlubien de projets de cette ~.efpece n'a-t~on pa~ vu avort-er, par cela feul que la généralité des feux ne voulait pas y contri– buer? Ce font-là des dépenfes de contrée, de Vi· – guerie, fur-tout de volonté, & notalllinent quant à ce qui con'cerne les Fiefs, qui n'ont rien de COlTIlTIU11 a·vec les feux .. Les offres de la Nobleffe devaient d'autant lTIoins être critiquées, que les chelnins ne font brifés & dé– truits, COl111ne chacun fait, que paF la'pefanteur exce{:. live des tranfports relatifs au COlnlnerce : ils feroient éternels, s'il-s n'êtoient foulés que par l'es voitures & charretes de Inenage. La Nohleffe auroit eu raifo!1 de propafer cette confidératrol1, & de dire que le commerce aevoit contribuer à la confiruaiol1 & ré-. paration des chelnins ,. avec d'autant plus de raifon ,: que la COl1tribution par elle confentie,. était ~ée ~ . MIn 1 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_007
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