Gassier, Jacques : Observations sur la véritable constitution de la Provence, au sujet de la contribution des trois ordres aux charges publiques et communes

( 255 ) 1 erçu qui po lrra contenter les perfonnes juRes, & ~_.- .-. . er. cl ' . .11. N der. cl PART.I. q ui [ont bIen-alles e S InllrUlre. OUS lions one CHAPt XI. que le revenu noble de chaque Seigneur dans fon Fief, pris l'un dans l'autre, & le fore ~ comine 011 dit, comportant le foible, peut être fixé fur le pied \ d'un dixielne: cela Il'a certainelnent rien d'exceilif; quelques Seigneurs poffedent au-delà de cette cotité. Mais certainelnent 011 vérifiera le contraire dans a prefque totalité des Fiefs, où le revenu roturier eft de quinze à vingt fois au-delfus du revenu noble. Conlbien de Seigneurs, InêlTIe par111i ceux qui n'ont que des revenus nobles ,n'arrivent pas à la v.i 4g ie!ne du produit total des rotures qui font dans leurs Fiefs? Et cOlnbien d'autres n'ell trouve-t-on pas qui paf– fédent plus en roture qu'en not:lité? Ainfi, cet.te prelniere hafe n'a- rien d'ilTIlll0déré, rien d'avanta– geux pour la Nobleife. Il faut joindre à ce calcul les Fiefs eccléfiafii– ques, dans lefqueIs les rotures font plus étendues, fur lefquels la Noblaffe ne prend pas un fol de revenu, & qui tournent prefque en entier au profit des feux. Ces Fiefs arrivent au moins, par to~t s ces circont: tances, à la moitié du revenu des Fiefs laÏ es ; & dès– lors le contingent de la Nobleffe, en ne calcula t que le produit des feux compris dans le Fiefs, {ë r it 1 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_007