Gassier, Jacques : Observations sur la véritable constitution de la Provence, au sujet de la contribution des trois ordres aux charges publiques et communes

• PART.I. CHAI'. VII. ( 162) des Fiefs toujours plus impofans, & pour prêter de 110uvelles forces à la pofleffion exécutive de no titres confiitutionnels. Voilà donc notre but relnpli. Le droit es Fief ne peut pas être Inéconnu. On a di vainement, pour colorer -l'erreur du fyfiêlne produit au nOln du Tiers, qu'on ne vouloit tralTIper perfonne, & qu'on avoit donné le jour de l'ilnpreffion aux titres dont , , . , , n s etaIt etaye. Sans doute le deffein de tratnper n'étoit point dans l'intention des Ecrivains dont nous venons de COlTI– battre les ert eurs. Mais les intentions les plus droites doivent fe garantir des écueils de la prévention. Si l'examen de la COl1fiitution avait été fait avec ilTI– partialité, on ne fe ferait pas contenté d'extraire quel ... ques exemples qui ne prouvent rien; on aurait parlé de la poffeffion antique qui prouve to~t. Sans cette prévention, en raprochant les exetnples dont bn abufe de la Déclaration de Louis II, on aurait vu que le·s· Nobles n'avaient contribué que palfagerement, dans des teins difficiles, & toujours parce qu'ils l'avaient voulu, avec le droit de ne pas le vouloir. Chacun connaît combien les teIns étaient lualheu– reux en 1393, & dan les années fuivântes, teIns de la guerre du Vic lnte de Turenne en 1 5 2 5 , & e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_007

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=