Gassier, Jacques : Observations sur la véritable constitution de la Provence, au sujet de la contribution des trois ordres aux charges publiques et communes

(155) Le fait efr c rtain. La contribution a exifié. Elle exifte encore , quant à ces deux objets; & cette contribution, par les titres auquels il faut la rap– porter, prouve que les biens nob~es ne font pas foulnis aux ilnpôts, quant aux autres objets. Chacun connaît les circonfiances dans lefquelle le Dixielne fut établi (1). La Monarchie était ébran- (1) On a dit, dans le traité intitulé, Droit public du COlnté-Etat de Provence, page 99, qu'en 1 5 29, François Prelnier établit un dixienle qui fut payé par les Jobles. Nous n'avons aucun monu– ment qui parIe de cet ilnpôt. Les Etats de cette époque man· quent, & tous les I-lilloriens du Pays n'en dirent rien. Les re– gifires de la 1' oble!lè de Provence ne con11nencent qu'en 1 549– Mais on fuppofe qu'en 1529 un Edit ait paru, portant l'irnpoG– tion du dixieme (ur tous les biens ou les revenus du Royaulne, en y comprenant tous les Ordres iàns exception, certainement l'Ordre des ables n'aurait pas refufé ce te contribution; il s'agiifoit alors de la ranç on de François P -emier, & de retirer les Enfans de France donnés en otage à l'Elnpereur. En J 527, François Premier affembla les Notables du Royaulne pour avifer au llloyens de payer la rançon promife. Le Clergé offrit, par (es repréfePtans, un don gratuit de 1300000, en fuppliant le Roi de vouloir bien s'en con– tenter. La Nobleüê tin: un autre langage: le Duc de Vendôme, parlant pour ce fecond Ordre, dit: » Je parle au nOln dJun Ordre qui fait ,nieux agir que dzfcourir, SIRE, nous vous offrons la moitié de nos biens; fi la moitié ne fuffit pas.1 la totalité, & pardejJus V ij iZU:g::;pçiMt:t1_ • PART 1. CHAP. VII. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_007

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