Gassier, Jacques : Observations sur la véritable constitution de la Provence, au sujet de la contribution des trois ordres aux charges publiques et communes
(119 ) truits par le Mélnoire dont nous venons de ~enverfer ==~ · 0 cl PARr.T-. les hafes. Les C olTIlTIiffaires des deux prelUlers r res CRAP. IV. n'avoient pas le quart des IUlnieres qu'on a depuis rall1~{fées. Ils voulaient engager' le cOlnbat de la dif. c ilion, & leur invitation ne fut pas a ceptée. C'efi, encore un coup, pour cette clafiè de Ci– toyens du Tiers-Etat, qui dehre d'être inftruite , que nous écrivons. Nous afpirons à la convaincre. Nos aflues fo.nt la jufiice & la vérité. Il n'eH plu telus de nous dire qu'il faut que chacun contribue à proport:ibn du produit de [es don~aines ; que l'impôt efi iluprefcriptible, & qu'il n'eIt pas jufre que le • pauvre Peuple fait écrafé, tandis que les r~ches pof. feffeurs des plus beaux, héritages ne payent aucune contribution. Ce qu'on appelle le pauvre Peuple, n'eft vérita– bleluent pauvre, que parce qu'il ne poffede point de fonds. La véritable opulence confifre dans le nOlubre d'imlneubles de chaque poffeffeur. Nous ne parlons pas ici des capitalifies qui n'eIltrent pour rien dans les charges & dans les principes propres à !'ilnpôt réel. Le pauvre Peuple regle fon travail & le prix qu'il y donne ~ fuivant la charge de l'im– pôt. Il lui reile toujours le regret de ne pas pof– fé el afiez pour payer davantage. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_007
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