Gassier, Jacques : Observations sur la véritable constitution de la Provence, au sujet de la contribution des trois ordres aux charges publiques et communes

(101 ) ces Alfemhlées fufTent convoquées. Il fallait en -- _ a PART. 1. effet donner à la Nobleflè le Inêlne droit qu'au Tiers, CHAP. Il. puifqu'elle contribue, COlnlne le Tiers, fur les feux qu'elle poffede, & qui fupportent toutes les charges du Roi & du Pays. Pourquoi donc nous dire que la N ohleffe eut en 1639 la gloire d'offrir l'argent du Tiers, qu'elle ne délia pas les cordons de fa bourfi, que les Etats n'ont plus été con~loqués depuis lors, & que c'~toit juflice. La Noblelfe concourut avec tous les Ordres pour offrir l'ilnpôt des feux, c'eft-à-dire, l'ilnpôt des biens contribuables polfédés par tarIs les Ordres. Elle paya fon contingent COlnme les autres. C'efi une vérité qu'il ne faut jatnais perdre de vue dans cette ilnportante difcu.ffion. Les Roturiers qui pofIedoient des Fiefs, ne payerent rien pour leurs biens nobles. Les Nobles qui poffédoient des ro- tures, payerent la totalité de l'ilnpôt, entiérelnent rejetté fur les feux en 1639, conl1ne dans tous le teIns connus. Il ne fut pas élevé alors la plus lé- gere réclaination fur la prérogative féodale" Jainais on ne l'avoit contefiée; les COlnmunes, dans le teIns de la plus grande effervefcence, n'en avaient jamais demandé que la Inodification , quant à ce qui concernait les biens d'ancienne contribution. JI eft vrai que depuis cette époque de 16 39, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_007

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