Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FI DU XVIIIe SlÈCLE 51 autres revenus du chapitre ne seront pas payés, les chanoines s'adresseront aux officiers de l'évêque pour forcer les débiteurs à s'exécuter au plus tôt» (1). A partir de 1303, les actes d'administration da Jacques Duèze se succèdent à peu d'intervalle. Le 13 juin, dans un acte passé en présence d'un grand nombre de témoins à la chapelle de l'évêché, il cède aux habitants de Fréjus, pour une pension annuelle de sept cents livres, la faculté de vendre leur vin avant celui de l'évêque, privilège qu'il leur confirma plus tard, devenu Pape, par une bulle donnée à Avignon la première année de son pontificat. Il s'occupait à cette époque de faire fondre de nouvelles cloches pour la cathédrale (2). Girardin nous apprend que ces cloches existaient encore de son temps. Le 4 décembre de la Iuême année, Jacques Duèze racheta le fief de Bagnols pou r la somme de cent livres et le 2 janvier suivant il unit à l'archidiaconat les églises de Ramatuelle, de Sainte-Maxime et Saint-André du Cannet pour renlplacer celles de Bargemon et de Favas qui jusqu'alors avaient formé la pré- bende de l'archidiacre (3). Enfin il a laissé comme un monument de son zèle le Directoire de l'église de Fréjus, dans lequel sont consignés l'ordre des offices et les usages adoptés dans la cathédrale pour les diverses fêtes de l'année (4). (Ir Arch. cIel de Fréjus, Il,8, II. (2) Parmi les témoins de l'acte du 13juin 1303, nous lisons le nom du fondeur Me Antoine. (3) Girardin. DeScl'ipt. du diocèse, p. 101.- Archives de l'évêché. (4) Ce manuscrit est conservé aux archives de l'évêché. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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