Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FI DU XVIIIe SIÈCLE 49 rendre à la réunion. Sur son refus persistant, on décide de passer outre et trois chanoines, délégués par leurs confrères, reçoivent la mission de nommer l'évêque avant la fin du jour; passé ce délai leurs pouvoirs devaient être conférés à d'autres. Mais, après une courte délibération dans un lieu écarté de la sacristie, les délégués capitulaires tombèrent d'accord sur le nOin de Jacques Duèze} archiprêtre de Sarlat, professeur in utroque. L'élection fut confirmée à l'unanirnité par les autres chanoines qui vinrent devant le maître-autel chanter le Te Deum (1). Peu de temps après son sacre -' Jacques Duèze vin t prendre possession de son siège. « Il était, au mois de septembre de l'année 1300, à Sisteron avec l'archevêque d'Embrun pour conclure un arbitrage entre le Dauphin et l'évêque, le chapitre et la communauté de Gap, au sujet du consulat et de la juridic– tion de eette dernière ville. En 1301, le 30 dérelnbre, il obtint un diplôme de Charles II pour la gabelle du sel de Fréjus, dont il partageait les profits. En 1302, il assistait, à Aix -' à la réunion d'évêques qui vota un subside au Roi. Il s'y trouvait aussi avec l'évêque de Marseille, le 23 janvier 1303, pour interroger officiellemant la princesse Béatrix et lui demander si elle voulait être religieuse à Nazareth ou non. Cinq jours après, Jacques Duèze faisait son hommage entre les mains du énéchal» (2). A cette époque de graves désordres régnaient à Fréjus. En vertu d'anciens privilèges, l'exercice de la justice dan la ville ~1) Gallia 1WV. Instrum. Eeel. Foroj. xxx!. ,~) Id. l, col. 360. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=