Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

468 1 A 1 . LES EVEQUES DE FREJUS tués, qui n'ont pas rétracté lèur serInent, et de se confesser à eux; on pourra recourir à eux pour les baptêlnes et les mariages) mais non à leurs vicaires; 7° De célébrer la Inesse dans les églises usurpées par les intrus ou occupées par les asserlnentés; 8° Il condalnne les écrits dits pastoraux de Rigouard; go Confirme l'interdit de la cathédrale; 10° Ré voque tous les pouvoir délégués dont jouissaient les assermentés , 11° Les mêlnes pouvoirs sont retirés à tous ceux qui adminis– treront les sacrelnents dans les églises désignées en l'article 7; 12° Les prêtres assermentés et repentants doivent s'abstenir de célébrer et d'administrer les sacrements jusqu'à ce qu'ils aient été relevés de la suspense et de l'irrégularité. Défense de s'adresser à eux pour les sacrements, hors le sacrement de pénitence en danger de Inort (1). La guerre ouverte avait 8uccédé à la persécution hypocrite. Fidèle à sa prolnesse, Emmanuel de Bausset continuait « à veiller S11r son troupeau, à lui distribuer le pain de la parole ». Mais il ne pouvait, de la terre d'exil, pourvoir efficacelnent à tous les besoins spirituels des fidèles. Afin d'y satisfaire, autant que les circonstances le permettaient, il institua des délégués épiscopaux, munis de ses pleins pouvoirs, qui représentèrent dans le diocése l'autorité du pasteur légitime: c'étaient les vicai– res généraux Turles et Gaston (2) avec leurs dignes auxiliaires, (1) L'abbé F. Laugier. Le Schisme constitution1t1'l. p. 100-101. (2) M. Turles (Pierre-Louis), né à Lorgues en 17;)3, était, en 1791, bénéficier de la cathédrale e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=