Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

466 1 A 1 LES EVEQUES DE FREJUS constitutionnels par le bref du Souverain Pontife en date du 13 avril 1791. Ceux qui n'ont pas retracté leur serment sont suspendus de leurs fonctions; 2° Il déclare Rigouard et tout prêtre institué et approuvé par lui notoirelnent schislnatiques ; Ro Il déclare tous les actes de juridiction fails par Rigouard nuls et selnant au 111ilieu des diocésains la malédiction et la mort; 4° Il révoque tout pouvoir à terlne accordé à ceux qui depuis ont prêté le serment et ne l'ont pas relraclé; . 50- Il défend de cornlnuniquer avec lesîntrus sous les peines de droit; 6° -Il recomlnande de ne pas s'adresser aux curés canonique– ment institués, mais devenus schismatiques, le cas de nécessité excepté; 7° Il renouvelle les dispositions d'une précédente ordonnance du 26 mars, notalnment l'interdit jeté sur l'église cathédrale; 8° Il adhère aux peines con1minatoires contenues dans le bref du 13 avril qui sera publié dès que le Souverain Pontife l'aura envoyé, déclarant « que son profond respect pour le Saint-Siège et sa sournission aux oracles qui en émanent seront. dans tous les temps la règle de sa conduite et la mesure de son zèle pour le plus saint des devoirs» (1). Mais il ne suffit pas au zélé prélat de condamner le schisme, il veu t encore réfuter les misérables arguties par lesquelles les novateurs essaient de justifier leur conduite..C'est à quoi il (1) L'abbé F. Laugier, '~e Schisme constitutiOllncl. p, 98-99. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=