Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

462 1 A 1 LES EVEQUE DE FREJUS qu'il se dissiluulait perfidem111ent sous le couvert du patriotisme et d'un prétendu retour au christianisrne primitif. Trop n0111– breux, hélas f furent les melubres du cler'gé qui, 111algré les leUees pastorales et les sages avis du prélat, se sournirent à la loi sacrilège. L'alubition chez quelques-uns, pour la plupart l'ignorance ou la faiblesse se firent les cGnlplices de leur' cléfec– li 0n . Par111 i 1 e . rénég a ts J E m111a Tl ue 1 cl e Bau s set eut 1 a do u 1 e u l' de c0111pter le' curés de Fréjus, 11aurine et Héraud, l'abbé Audibert, supérieur de son séminaire et vicaire général. Par la suite, la grande 111ajorité des transfuges, enfin désabusée, rétr'acta un serrnent donné par surprise et de bonne foi. Ses paternelles rell10ntrances furent ilupuissantes à ramener les deux députés ecclésiastiques de son diocèse, Gardiol et Mon– jaIIard. II ne fut pas plus heureux auprès de l'abbé Audibert (1) qui lui avait adressé un 111é1110ir'e pour justifier sa conduite et l'engager à adhérer lui-ll1ême à la constitution civile du clergé. De sa correspondance avec l'ancien su périeur du séminaire nous ne citerons, d'après M. F. L8ugier J que ces courts passages où sont refutées plusieurs des assertions de son contradicteur: « La municipalité de Drag uignan a dénoncé votre avis per– sonnel à lJAssemblée nationale. - Des laïques ne peuvent être juges de la doctrine des évêques ... Au reste la crainte des juge– ments des hooln1es n'empêcha ja111ais les apôtres de prêcher Jésus et Jésus erucifié. Cette crainte et ces vexations injustes ne m'ébranlent pas ... (1) Plus tard l'abbé Audibert, (lui est mort aumônier de l'hapilal de Draguignan, Je U) avril 1800, lit péllitence cn couchallt plusieurs années ur de sarments. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=