Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A L FIN DU XVIIIe SIÈCLE 451 Cette même année il fut délégué par la province ecclésiastique à l'assemblée générale du clergé de France qui eut lieu à Paris en 1785. Pendant ce dernier séjour de deux ans dans la capitale (1) il transférai t le service paroissial du Luc à l'église du couven t des Carmes abandonnée par ces religieux (24 décembre 1785). Mais cette mesure n'ayant pas été acceptée par le conseil com– munal, l'ordonnance épiscopale resta lettre morte (2). L'année suivante Emmanuel de Bausset donnait son approbation à un nouveau règlement de ponctuation pour le chapitre de Dragui– gnan (9 décembre 1786) (3). Cependant la Révolution approchait. Au commencement de 1789, les états généraux, d'où elle allait sortir, étaient convo– qués. Il n'est pas inutile de rappeler, pour se rendre compte des opérations qui vont suivre, que les lettres royales du 24 janvier et le règlement annexé, instituèrent un nouveau mode d'élection en vertu duquel les assemblées préparatoires des' trois ordres devaient se tenir dans chaque chef-lieu de bailliage ou de séné– chaussée, et l'asselnblée générale au siège de la juridiclion principale. A cet effet les bailliages et sénéchaussées (4) furent divisés en deux classes: la première députant directement, ]a (1) Nous avoni compté six voyages de Mgr Je Bausset à Paris. En voici les dates extrêmes: 1769··1771, 1772-1773, J 774-1776, 1776-1777, 1779-17~O, 1785-1787. (:J) En 1788 les protestations de la municipalité n'avaient pas encore ces é et t'ancienne paroisse ne fut abandonuée que quinze ans 'après le rétablissement du culte au siècle suivant. (Arch. CliS du Luc, 6B. 27.) (3) Arch. dépl.'. Ins. eeel. (4) On entendait par bailliages ou sénéchaussées tous tes sièges auxquel ~ la connaissance des cas royaux était atlribuée. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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