Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FIN DU XVIIIe SIÈCLE 447 éviter; si par hasard, ce que je ne puis croire, la communauté présentait requête au Conseil, on la débouterait par un simple. arrêt. « Dans l'état vous voilà au Parlement, faisant cause commune avec les opposants à la prétendue délibération du 27 juin dernier., qui ont lié leur instance au Parlement; il Y a lieu de croire que, par le même arrêt qui enregistrera vos lettres patentes, on donnera acte aux opposants et on déboutera la c0111ffiunauté de sa prétention en rachat. « Le n1émoire que je joins à ma Jettre me paraît une instruc– tion suffisante pour obtenir ce jugement favorable, qui, étant contradictoire avec toutes les parties intéressées ~ assure à jamais votre possession et beaucoup mieux que tous les arrêts du Conseil ne pourraient le faire. c< M. de La Tour est prévenu et il ne souffr·jra jamais que l'on revienne contre ce qui a été fait entre vous et moi, et qui a été consenti par la communauté; ainsi tenons-nous-en à la voie judiciaire, qui nous présente un succès complet. Voilà, mon cher ami, mon avis qui est confirmé par le conseil que j'ai pris. Tout autre moyen ne servirait qu'à mettre des obstacles sans produire UI: meilleur effet. J'ai écrit à M. Maunier par le pt·écé· dent courrier, pour que les opposants députent à Aix tout de suite, afin que, vous trouvant réunis, vous accélériez le juge– ment et l'enregistrement, qui ne peuvent manquer d'être tels que vous le désirez .. ~ . . . . • . . . . • .. ». Emmanuel de Bausset fut mal récompensé de son dévouement pour Charles Martin, à qui il avait fait obtenir par surcroît des lettres de noblesse: à la première échéance, les billets souscrits e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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