Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

436 1 A 1 LES EVEQUES DE FREJUS aussitôt assemblé vote des remerciements à l'évêque de Fréjus., à l'archevêque d'Aix et au marquis de Méjanes, « dont le rapport, dit la délibération, sera imprimé aux frais de la comluune ». Le conseil décide en outre de faire une réception brillante à l'évêque à son retour, de donner son nom au canal qui reliera le port à la mer, enfin d'organiser des réjouissances publiques pour le jour, déjà annoncé, où l'archevêque et le marqais viendront à Fréjus (1). Restait à obtenir un vote favorable à l'assernblée de la viguerie de Draguignan qui devait se tenir le 15 décelubre; mais malgré les démarches pressantes de l'évêque auprès das . consuls de plusieurs communes et sa présence à la séance où la question fut décidée, l'assemblée, par un vote de 28 voix contre 12, refusa de contribuer à la dépense. Cet échec ne découragea ni les Fréjusiens, ni l'évêque. Celui-ci fit généreusement don de 10,000 li vres, tandis que la ville de son côté s'engageait pour une SOlume triple. Mais tous ces sacrifices devenaient inutiles, si on n'obtenait un subside du roi. Pour s'assurer le concours de la munificence royale, le prélat partait pour Paris après les fêtes de Pâques de 1780 (2). Il Y resta jusqu'à la fin de l'Hnnée suivante, ne ménageant ni son temps, ni sa peine, multipliant ses démarches auprès des personnages les plus considérales. « Il voyait J dit une lettre de son grand vicaire, l'abbé de Montgrand, tantôt M. de Maurepas, tantôt M. de Sartène, tantôt M. ecker, courant toujours après (1) Al'ch. c lea de Fréjus, BB. 29. - Délibération du 29 novembre 1778, '2) Il ne rentra à Fréj us qu'au commencement de 1781 après avoir passé plusieurs mois aupr s de l'évêque d'Orléans. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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