Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FIN DU XVIIIe SIÈCLE 433 m'occuper de leur procurer tout le bien qui pourra dépendre de moi, je me flatte que je trouverai dans eux et dans vous un concours que j'attends de votre sagesse, comme de vos senti– Dl en t s » (1). Toujours infatigable, Emmanuel de Bausset rentrait il Fréjus au mois de mars 1776 pour y faire les ordinations du Carême et célébrer les fêtes de Pâques. Il y passa trois Inois à peine pendant lesquels il régla pl usieurs affaires diocésaines. Signa– lons l'interdiction de la chapelle de Saint-Clair à Draguignan (25 mars); l'union du prieuré rural de Saint-Laurent de Bargême au prieuré paroissial de Brenon dont les revenus étaient insuffi– sants (5 avril); l'approbation de la fondation faite par le prévôt· Cavalier d'un service de rnesses à sa campagne de Montourey près Je Fréjus (10 avril). Le lendeluain une ordonnance épisco– pale réglait la disposition des bancs dans la cathédrale. Quelques jours après (23 avril), une autpe ordonnance autorisait l'œuvre des. prières pour les agonisants établie à la cathédrale par le prévôt Cavalier (2). Entre temps Emmanuel de Bausset était nommé à la prési– dence de l'assemblée de Provence qui se tint à Aix au mois de juillet 1776 pour régler l'affouagement des communes. Dans . cette circonstance l'évêque de Fréjus servit efficacement les inté– rêts de la ville épiscopale en faisant diminuer de deux feux son affouagement (3). Il n'en fallait pas davantage pour le réconcilier (1) Fonds du docteur Pascal. (2) Arch. déplcs. InsitL ecclés. (3) L'atrouagement était l'évaluation des bieni roturiers par feu dans chaque commune. Le e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=