Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

, , , LE- EYEQ 'E DE FI1EJU 'uivante, il eut la 'atisfaction d'apprendre que désorn1ai ' les consuls l'acco1l1pagneraient en chaperon à la cathédrale les jours c1'office~ pontificaux, que la ville lllêllle contribuerait à la consteuGlioll du sélninair'e s'il 'e dé 'istait du peocès qu'il avait engagé devant le Pal'lelnent. Le prélat n'attendait qlle eettc déllHlrche pour' ter111iner' le différend. C'e ,t ce qu'il écrit aux consuls dan une leUre du 20 111ar'::; 17ï4, cIaLée de 'on péllai~ épi 'copal. Le lende111nin, le onseil Onl111Unai délibère à l'una– n i ln i té «( cl e e 0 nco tl ri r', a ut (l n L q 11 ' i l, era p() "i b1 e , aux vue::; J)ienfai~antes (le ~l'Tl' rév 'qlle pour favori 'el' la eun -tr'uctiun du séluinair'e en celte \"ille» (1). POlll' tardive qu'elle fut, l'entenle était cOlnplète. 11.e 'tait le choix de l'enlplacenlent. L'évêque aurait voulu (1lnénager' le ouvent de ' ()b 'er'vanLins. Ce pr'ojet n'ayant pu aboutir', il accepta un ter'rnin qlle la COlnnlune lui avait déjà offer't en 1ïG9 der-rièee le' bâtinlents dll-é111inail'e, à côté de l'hôpital. C'e 'L là que ,''leva le nouvel étn1Jli.' 'enlent nvec .:es vastes COul'~, :-:;e,' 'alIos 'pacieu 'e., 'e' tl'oi.' étages d uù l'un découvre un inllnense hOr'izon . .J. TOU' ignoron . en qu'ello année fut posée la prelnière pierr'e de l'édifice. 1 ous ,-'avons 'eldelnent . que des qua tr'e nlaîtl~es maçons chargés de la eonstr'ucLion, un seul étaiL encor'e en vie en 1778. La faç:-ado poeLe., il o·t vrai, le lnillésime 177G; lnais nous inclinons à croire que cette date indi– que, non la fin de ' travaux, lnais leur conllnencernent (2). La que s t ion deI' a s sai ni' 'e 111en t do Fr é jus s' i111 po' ait à 1 a sollicitude des pouvoies publics. Les intérêts vitaux de la ville ,1) Arch. cIe de Fléjtls, UU :!~. (2) FOlld~ du docleur Pa~c:J1. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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