Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU .L~Ifle A LA FIt· DU .L'"YlIl e SIl~CLE 427 lniennes. J'espère que le rot recevra favorablernenl rne' très humbles représentations au sujet du don que j'ai fait à la 11lense épiscopale, le' volonté' du testateur' sont COnll11Unénlent chose sacl'ée; j'espère que celle d'un donnt[lire el d'un bienfaiteur sera l'ega rdée cl u InênlC œi 1 » (1). La protesta tion de ~/Iarti n d II Bellay contre l'inexécution de' conditions de la donation fut en effet accueillie par le Conseil d'Etat. Un arrêt du 22 novembre 1771 annuln la ce' ,ion qu'il avait faite à la n1ense épi 'copale et le roi l'autorisa il dispo 'erà 'on gré du palai' de Draguignan. L'ancien évêque ne tarda pas de le vendre il Jacque' Latil, receveur de~ labacs en cette ville, pour le pri<' de 25,000 livres (2). Fréjus fut en liesse quand la nouvelle J.ll succès y arriva. L'honneur en revenait à Martin du Bellay. En reconnaissance du service rendu, les consuls firent célébrer, pou"r la conservation de se . jours, une lTIeSSe solennRlle à laquelle ils a sistèrent en chaperon à la têle de la population convoquée par le crieur public. n vole unanirne du con 'eil cOlnnlunal d8cida que celle rne' 'e serait chantée lous les ans, le 11 Inai, jour anniversairé de l'arl'ivée de i\1artin du Bellay à Fréjus. En outre, le porlr'ait d u pl'é 1 a t fil t pla cé à l' h ôte 1 cl e viIl e et .. ale lt re d u 2 l nl ars 1771 enregl slrée a u Pa rle111en t aux frais de la conl1nuoe (3). C'es lai n 'i que Mar tin cl u Be II a y cl ev i 0 t 1 e rn e i Il e ur a ln ide ceux que son séjour' prolongé à Deaguignan avait si profoodé– Ineo t blessés. Touché de ces télnoignages de la l'econ naissance (1) Arch. cIe' de Fréjus, Bil. 28. en Le Palais de JI!JI' de Bellay, p. 207. (:1) Arch. ('It's nc FI't~jus, BB. 2~. • e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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