Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

1:26 , ~ , LE E EQUE' DE FREJUS de tou les titre' pouvant établir les droits de la ville. Enfin pour ne rien négliger' dan' une affèlire de cette in1portanc0, il· firent appel au concour' du chapitre, en 111êLne telnp' qu'ils sollicitèrent les bons offices de leur ancien évêque (1) et l'appui de personnage' influents. L'un d'eux, l'intendant général de La Tour, leur avait répondu, le 30 janvier' précédent: « Je n1'inté– re' erai toujour . à tout ce qui pourra concerner la C0111111UnauLé de Fréju .' je vois que YOU' avez fait de délnarche auprès des per 'onnes en place ponr r' 'lan1er' leur protection au sujet du 'élnillail'e quo vou· craignez qu'il 'oit transporté ailleurs et ce LLe tran ·la Lion vou .e ra i t Lres préj uclicia ble, -'i elle :::;' effectue. La chose dépend de l\1!.!1' r évèq ue, don t vous connais'ez le 'enti– 111enl particulier sur' votre ville . .Je sni, per'suadé qu'il se prêtera toujour' à tout ce qui pourra conlribuer à son utilité et avantage et TOU' devez YOLl-' attacher' prineipaleLnent à vou' le rendre fa vOr'able » (2). 1\1 i ' a u cou ra n t deI a si t Ll a tiun par E rn 111 a 11 ue 1 cl e B 8 U 'set 1 u i– Inên1e qu'il voyait il Pari', Martin du Bellay "efforça Vainell1Cnt de le détourner de son projet (3). Cependant il ne consentait à intervenir auprès du roi que SUI' le' instance' dése 'pérées des chanoines et des con 'lds. Le 21 n18r' 1771, infurln8nL ceux-ci de ses dén1arche~ : « Il ne Ille con vient en aucune fü~lon, disait-il., de lue Inêler du gou"lernelnent du diocèse de .Fréju '. Ce diocè 'e se trouve en 111cilleures Lnain' qu'il n'était dan~ les (1) Arch. c 1es de Fl'éju., BB. 28. (2) Ibid. id. GG. 26. (3) Le PalaisdeJlf/rdu Bellay a Dra{j71igna71, p. 207, extrait du mémoire puhlié en 175:i. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=