Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A L.\ FI~ nu XVIIIe SII~CLE 423 s'en préoccuper dans ses di~positions te~ta1nentaires. Son succes– seur, en s'arnénageant un superbe palais à Draguignan, parut 'oublier que le diocèse attendait autre chose de son zèle épiscopal. En11nanuel de Bausset comprit luieux son devoir. Dès le début de son épiscopat il lnit llne luain active à l'œuvre et, dix ans après, lnalgré des difficultés sans non1bre, la menait à bonne fin. Il se heurta d'abord à la mauvaise volonté des habitants. Les Fréjusiens tenaient sans doute à conserver le sélninaire dans leur ville, tuais ils refusaient de contribuer à sa recons– truction. Les pre111ières ouvertures du prélat étant restées SEUlS réponse ~ de nouveau il insiste aupr'::3 des consuls. « Je dési,'e– rais, leur écrit-il d'Aix, le 30 juin 1768) que la comnlunauté prit un parti quelconque sue les objets relatif~ à la réédification de l'11On séminaire. Je suis bien aise de savoir sur quoi C0111pter pour me décider 1110i-mên1e sur le parti que je dois prendre à cet égard » (1). Le conseil nlunicipal fit encore la sourde oreille. Enfin, l'année suivante, il prenait l'engagement de donner 2,000 livres ainsi que les pierres de l'ancien hôtel-de-ville et de deux autres luaisons (2). Cette ubvention parut sans doute insuffi– sanle à l'évêque, ear, sa visite pastorale teeminée, il partit pour Paris afin de hâter la solution de l'affaire. Il s'arrêta quelque te1'11l)s à Aix où il signa une ordonnance fixant à quarante-cinq ans l'âge l'11inimum des servantes des prêtres (28 février 1770) (3), et, le jour Inên1e où il quittait cette (1) Fouùs du docteul' Pascal. (:2) Arch. Cl • de Fréju., Bn. 28. (~) Arch. cIe de Roquebrune. GG. ~!). e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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