Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

420 , A , LES EVEQUES DE FREJUS signature à un règlement que venaient d'adopter les chanoines de Barjols au sujet de la pointe; déléguant, le 16 avril, son vicaire général, Florimond de Césarges, pour bénir les nouvelles cloches offertes à la cathédrale par le chapitre. Peu de temps après, rentré à Fréj us J il publiai t, le 28 juillet, un Inandemen t ordon– nant des prières pour la reine-n1ère qui venait de mourir (1). La première visite des paroisses, annoncée par un mandement du 9 janvier 1769, fut commencée vingt jours après et terlninée avant la fin de l'année. Rappelé à Fréjus par les fêtes de Pâques, Emmanuel de Bausset publia une ordonnance touchant le sacre– hlent de l'Extrên1e-Onction qu'il prescrit d'administrer désormais immédiatement avant le saint Viatique (5 avril 1769). « Un des principaux devoirs de notre ministère et des plus dignes de notre sollicitude, . T. C. F., est de veiller sur le dépôt auguste des sacrement que J .-C. a lais é en héritage à son Egliso. Comme erviteurs établis par le pèr'e de famille, pour être les dispensateurs des biens de a maison, c-'est il. nous d'as igner, avec fidélité et avec prudence, à es enfants, la portion d-'héritage nécessaire à leur salut. Coopérateur de Dieu dan le salut des t'tmes nous devons juger des moments et des circonstances les plus convenables à la dispensation et au partage des trésors que son amour nous a prodigués. « Le temps où jusqu'ici on a administré le sacrement de l'Extrêlne– Onction nous a paru êtr'e sujet à une multitude d'inconvénients. L'état pressant des malades expose à la pr'écipitation et à l-'indécence ; on ne peut faire les préparatifs convenables pour l'accompagnement du prêtre qui porte les saintes huiles; à peine a-t-il le temps d-'arriver et déjà l'état du malade ne lui permet pas souvent de finir toutes les onctions, et presque toujours d'y mettre la décence qu'exige la révérence due à ce sacrement. Le bien spirituel et temporel des malades 11"y e t pas moins intéressé. Il arrive trop souvent que les parents qui le entou- (1) Arch. déples. /ns. ecct. - Arch. Cles de Roquebrune, GG. ltJ. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=