Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FIN DU XVIIIe SIÈCLE 407 ments profanes ». Sans doute parce qu'il se viL irnpuissant à enrayer le mal, Martin du Bellay se laissa entrainer à des moyens extrêlnes. Au lieu de prohiber seulen1ent les nlanifestations pro– fanes qui enlevaient leur caractère religieux aux fêtes patronales) il supprima, par ordonnance du 2 janvier 1756, la plupart des processions. Celles de la Fête-Dieu et de son octave, de l'Assomp– tion, de saint Marc et des Roga tions furent seules maintenues, mais avec défense d'y porter, sans une autorisation spéciale, les reliques des saints (1). L'ordonnance ajoutait que d'autres seraient permises, quand le bien et l'utilité de la paroisse le demanderaient (2). A cette n1esure générale, il faut ajouter la suppression: au Luc, de la procession du Saint-Sacrement que les Carmes avaient l'habitude de faire pendant l'Octave de la Fête-Dieu (1755); à Trans, de celle du 22 janvier, où l'on se rendait à la chapelle de Saint-Vincent (1756). Restailla question du casuel, délicate à régler, à raison des intérêtg contraires qu'elle avait il concilier. Martin du Bellay n'hésita pas devant les difficultés de la tâche et, par une ordon– nance du 2 juillet 1760) il fixa d'une manière uniforme le tarif des oblations, selon la taxe suivante autorisée par le Parlement: Pour la rétribution des n1esses basses de dévotion. . 6 sols. Pour celles de fondation ••..............•..••.... Pour chaque grand'messe de dévotion au prêtre célé- 8 - bl ant , , 10 - (1) Fonds du docteur Pascal. (2) Arch. déples. lnsih. ecclés. - Ce fut sans doute pour ce motif qu'il autol'Îsa (18 avril 1760) les chanoines dt A ups à faire la procession de Saint-Sébastien. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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